Le cyberharcèlement consiste en des agissements en ligne malveillants commis de façon répétée à l’encontre d’une personne. Que faire en cas de harcèlement en ligne ? Ne pas répondre, en parler à un tiers de confiance, verrouiller vos comptes de réseaux sociaux, déposer plainte…
Besoins d'aide ?
1. Ne répondez pas aux commentaires ou aux messages qui s’apparentent à du cyberharcèlement. Vous risqueriez d’empirer la situation en y montrant de l’intérêt.
2. Parlez-en à un tiers de confiance. Dans une situation de cyberharcèlement, le plus important est de ne pas se taire et de ne pas rester isolé. Il faut en parler, par exemple, à un membre de la famille (conjoint, parents, frères, sœurs, etc.), à un ami, ou encore, dans le cadre scolaire, à un adulte de l’école ou à un camarade de classe.
3. Conservez les preuves. Faites des captures d’écran, conservez les messages et les informations liées aux auteurs du cyberharcèlement, qui pourront vous servir pour signaler et caractériser cette situation, voire pour déposer plainte.
4. Verrouillez au plus vite les comptes de réseaux sociaux. Modifiez les paramètres de confidentialité de vos comptes de manière à en restreindre la visibilité des harceleurs. Il existe ainsi des options de confidentialité pour « ne plus me trouver », « ne pas afficher/partager ma liste d’amis ». Il est également possible de « bannir » les visiteurs ou contacts indésirables et de bloquer les auteurs de messages harcelants.
5. Signalez les contenus ou les comportements illicites auprès des plateformes sur lesquelles ils sont présents afin de les faire supprimer. Voici quelques exemples de liens de signalement pour les principaux réseaux sociaux parmi les plus répandus : Facebook, Twitter, LinkedIn, Instagram, Snapchat, TikTok, WhatsApp, YouTube. Contactez directement le service concerné s’il ne figure pas dans cette liste.
6. Demandez à ce que les contenus harcelants ne soient plus référencés par les moteurs de recherche. Si ces publications vous concernant apparaissent dans les résultats de moteurs de recherche, il est possible de demander de ne plus les voir afficher. Cette procédure est appelée le déréférencement. La plupart des moteurs de recherche mettent à votre disposition un formulaire en ligne à remplir pour demander un déréférencement. Faites une demande auprès de chaque moteur de recherche concerné : Bing, Qwant, Google, Yahoo, autres.
7. Signalez les faits sur la plateforme dédiée du ministères de l’intérieur en cas d’injure, de diffamation, de menace, d’incitation à la haine, à la discrimination, à la violence ou de mise en danger : Internet-signalement.gouv.fr.
8. Déposez plainte au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie ou encore par écrit au procureur de la République du tribunal judiciaire dont vous dépendez en fournissant toutes les preuves en votre possession. Vous pouvez être accompagné gratuitement dans cette démarche par une association de France Victimes au 116 006 (appel et service gratuits), numéro d’aide aux victimes du ministère de la Justice. Service ouvert 7 jours sur 7 de 9h à 19h.
Vous êtes témoin d’une situation de harcèlement en ligne ?
1. Ne partagez pas les contenus offensants. Ne « likez » pas, ne rediffusez pas les propos des harceleurs car cela pourrait vous rendre complice et aggraver les conséquences de la situation. De plus, le fait de « partager » est susceptible d’engager votre responsabilité devant la loi. Même si votre intention est de défendre une victime de cyberharcèlement, ne répondez pas aux commentaires ou aux messages qui s’apparentent à du cyberharcèlement, car vous risqueriez d’empirer la situation. Mieux vaut vous rapprocher de la victime en lui apportant votre écoute et votre soutien.
2. Signalez les faits, comportements et contenus illicites. Comme détaillé précédemment, signalez auprès des plateformes et des autorités publiques.